les nourris
Une tronçonneuse patiente, une vieille femme dort, tandis qu’une Carrera dévoile le coucher du soleil.
‘Les Nourris’ portent le nom du hameau normand dans lequel ce court film a été capté un samedi après-midi ensoleillé. Ce territoire est celui de mon enfance, cette familiarité mêlée de discrétion me permet de se saisir des scènes de vie, en retrait. Filmer ici, c’est se saisir de zones invisibles : la ruralité est une marge dans l’espace médiatique. Une marginalité territoriale mais également générationnelle. Capter sans a priori un quotidien, c’est pour moi laisser naître l’incohérence, les juxtapositions, les analogies inenvisageables puisque « la réalité n’a que faire de la vraisemblance ».
Le format teaser, par définition le condensé curieux et énigmatique du long-métrage, porte ici l’entièreté du scénario.
Vidéo HD, 1.44min (format teaser), son, 2019.
Une tronçonneuse patiente, une vieille femme dort, tandis qu’une Carrera dévoile le coucher du soleil.
‘Les Nourris’ portent le nom du hameau normand dans lequel ce court film a été capté un samedi après-midi ensoleillé. Ce territoire est celui de mon enfance, cette familiarité mêlée de discrétion me permet de se saisir des scènes de vie, en retrait. Filmer ici, c’est se saisir de zones invisibles : la ruralité est une marge dans l’espace médiatique. Une marginalité territoriale mais également générationnelle. Capter sans a priori un quotidien, c’est pour moi laisser naître l’incohérence, les juxtapositions, les analogies inenvisageables puisque « la réalité n’a que faire de la vraisemblance ».
Le format teaser, par définition le condensé curieux et énigmatique du long-métrage, porte ici l’entièreté du scénario.
Stills
Vue de la double projection du film (à 1 seconde d’intervalle) lors de l’exposition collective ‘Au Feu’, Villa Arson, 2019.
